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Dans le cadre du séminaire de philosophie clinique de la chaire de philosophie de l’Hôtel-Dieu à Paris, j’ai présenté le 20 mars 2023 une communication …
À l’automne 2022, une épidémie de bronchiolite précoce et d’une ampleur inhabituelle a touché la France et d’autres pays de l’hémisphère nord, comme le Canada ou les États-Unis. Diverses explications ont été proposées pour rendre compte de ce phénomène exceptionnel.
Dans une tribune au « Monde », David Simard, docteur en philosophie de la médecine et de la santé, déplore l’absence de culture de prévention en France, et appelle les pouvoirs publics à ne pas s’appuyer uniquement sur l’approche biomédicale curative.
La théorie de la « dette immunitaire » est née en 2021, dans un article d’opinion publié dans la revue « Infectious Diseases Now » par une équipe de pédiatres français. Elle a été ensuite reprise sur les plateaux télé et par les politiques, afin de justifier l’ampleur de l’épidémie de bronchiolite de l’automne 2022. L’hypothèse paraît séduisante, mais est-elle réellement fondée et que recouvre-t-elle exactement ? Un groupe de médecins et de chercheurs remet en cause le concept.
Omicron aurait « changé la donne » au point de ne plus avoir à s’inquiéter du 3e coronavirus à épidémie mortelle du 21e siècle. Ses effets délétères restent pourtant majeurs, et les sociétés riches peinent à affronter les bouleversements d’envergure auxquels la COVID-19 les soumet.
Pour rendre leurs décisions plus acceptables, les dirigeants ont tendance à présenter les mesures de lutte contre l’épidémie – au hasard, la mise en place d’un passe sanitaire… – comme indispensables, imposées par les chiffres et l’état de la situation sanitaire. Mais, face au même virus, n’y a-t-il pas en réalité plusieurs politiques de santé publique envisageables ?
L’exécutif français n’a pas tenu compte des alertes émises en début d’année par les professionnels de santé face au haut niveau de circulation du SARS-CoV-2 …
Marine Le Breton du Huffington Post m’a interrogé sur les concepts de liberté et de responsabilité eu égard à la situation épidémique de Covid-19. L’article …
Cette affirmation qui court depuis quelques semaines, et qui réduit la variation du nombre de cas positifs à la variation du nombre de tests, est fausse depuis le début de la campagne de tests démarrée avec le déconfinement en mai.
La pandémie de COVID-19 permet de questionner les comportements et discours collectifs en s’appuyant notamment sur l’anthropologie historique, et d’interroger le rapport de la mentalité française à l’idée de responsabilité individuelle.